Action petits ruminants : Enfin un frein à l’obligation d’identification électronique !
A Privas, transhumance urbaine avant l'occupation de la DDT
Dès 2015, il suffira de faire la preuve d'une traçabilité (par exemple avec des boucles classiques) pour que les animaux d'un troupeau soient comptabilisés. Les éleveurs n'auront donc plus à subir la perte de leurs aides européennes liées à leur chargement animal (ICHN**, MAE**, aide bio), qui s'ajoutait à la perte de l'aide ovine/caprine. Cette décision implique donc de reconsidérer le cas des éleveurs sanctionnés cette année. Ce sera chose faite.
Sur le volet sanitaire, en Ardèche, où la DDCSPP faisait du zèle, le préfet s'est engagé à ne plus prononcer d'interdiction de mouvement ou de vente de fromage, dans la mesure où cela ne se fait pas ailleurs. La première semaine de janvier, un rendez-vous au ministère doit permettre de faire de cet engagement une position nationale pour rompre définitivement le lien entre identification électronique et sanctions sanitaires.
Après des années de lutte sur le terrain, la mobilisation a enfin payé ! Ces décisions démontrent clairement que le ministère a pris conscience que l'obligation de bouclage électronique des petits ruminants est entièrement déconnectée de la réalité des éleveurs. Il faut donc désormais passer le dernier pas, qui se joue au niveau européen : laisser le libre choix à l'éleveur de son mode d'identification !